Comme une morne épave en cette décadence,/ Je demeure perdu, sans idée et sans voix
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Six mélodies
by Ludovic Bouserez
2. À un ami
3. Soir religieux  [sung text not yet checked]
Vers une lune toute grande, Qui reluit dans un ciel d’hiver, Comme une patène d’or vert, Les nuages vont à l’offrande. Ils traversent le firmament, Qui semble un chœur plein de lumières, Où s’étageraient des verrières Lumineuses obscurément. Si bien que ces nuits remuées Mirent au fond de marais noirs, Comme en de colossaux miroirs, La messe blanche des nuées.
Text Authorship:
- by Émile Verhaeren (1855 - 1916), "Soir religieux II", written 1885?, appears in Poèmes, in 3. Les moines, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1886
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Večer"
Confirmed with Émile Verhaeren, Les Moines, Société du Mercure de France, 1895, page 235.
Researcher for this page: Andrew Schneider [Guest Editor]
4. Dureté
Le jour est gris comme un vieux linge
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Text Authorship:
- by Léon Debille (1884 - 1927), as Georges Chennevière, "Dureté", appears in Poèmes 1911-1918, Paris, Éd. La Maison des amis des livres, first published 1920
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5. Les récoltes  [sung text not yet checked]
Sitôt que le soleil dans le matin luisait, Comme un éclat vermeil sur un saphir immense, Que dans l’air les oiseaux détaillaient leur romance, La ferme tout entière au travail surgissait. Un va-et-vient, mêlé d’appels hâtifs bruissait, Et les bêtes de cour, en farfouille, en démence, Courant, sautant, volant, mêlaient d’accoutumance, Leurs cris et leur folie à ce bruit qui haussait. Et dès l’aube, on partait ensemble au long des haies, Sarcler des champs de lin, entourés de saulaies, Couper, tasser, rentrer le foin par chariots. Là-haut, chantaient pinsons, tarins et loriots, Les plaines embaumaient au loin ; et gars et gouges Tachaient les carrés verts de camisoles rouges.
Text Authorship:
- by Émile Verhaeren (1855 - 1916), "Les récoltes", written 1883, appears in Poèmes, in 2. Les flamandes, Bruxelles, Éd. Léon Hochsteyn, first published 1883
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Confirmed with Émile Verhaeren, Poèmes, Société du Mercure de France, 1895, page 135.
Researcher for this page: Andrew Schneider [Guest Editor]
6. Très doucement  [sung text not yet checked]
Très doucement, plus doucement encore, Berce ma tête entre tes bras, Mon front fiévreux et mes yeux las ; Très doucement, plus doucement encore. Baise mes lèvres, et dis-moi Ces mots plus doux à chaque aurore, Quand me les dit ta voix, Et que tu t’es donnée, et que je t’aime encore. Le joug surgit maussade et lourd ; la nuit Fut de gros rêves traversée ; La pluie et ses cheveux fouettent notre croisée Et L’horizon est noir de nuages d’ennui. Très doucement, plus doucement encore, Berce ma tête entre tes bras, Mon front fiévreux et mes yeux las ; C’est toi qui m’es la bonne aurore, Dont la caresse est dans ta main Et la lumière en tes paroles douces : Voici que je renais, sans mal et sans secousse, Au quotidien travail qui trace, en mon chemin, Son signe, Et me fait vivre, avec la volonté, D’être une arme de force et de beauté, Aux poings d’or d’une vie insigne.
Text Authorship:
- by Émile Verhaeren (1855 - 1916), no title, written 1905, appears in Les heures d'après-midi, no. 7
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Confirmed with Émile Verhaeren, Les Heures du Soir, Paris, Mercure de France, 1922 pages 83-84.
Researcher for this page: Andrew Schneider [Guest Editor]